|
huiles d'argan, ... la peau et au maintien de son hydratationLe Quotidien du Pharmacien Le vieillissement cutané Le vieillissement cutané débute vers l’âge de trente ans et il
s’installe à partir de quarante ans. Il est dû à un ralentissement plus
ou moins fort du renouvellement cellulaire. Il est maintenant possible
de le prévenir et d’en corriger les signes, mais attention de ne pas
tomber dans le piège mal balisé du « rajeunir à tout prix ». Pour cela,
le passage à l’officine s’avère salutaire.
Par Christine Nicolet Quelques définitions Les fibroblastes sont des cellules dermiques
produisant les fibres de collagène et d’élastine du derme. Avec l’âge,
leur durée de vie se raccourcit et leur turnover, assurant le renouvellement de l’épiderme, se ralentit. Les kératinocytes
constituent la majorité des cellules de l’épiderme. Ils se
différencient en permanence, de la profondeur à la surface, pour
produire la kératine et ils jouent un rôle fondamental dans les mécanismes antirelâchement de la peau. Les mélanocytes sont responsables de la pigmentation de la peau. Les céramides constituent un ciment intercellulaire responsable de la solidité et de l’étanchéité du stratum corneum et assurent le maintien du taux d’hydratation. Les glycanes
sont reconnus pour leurs propriétés hydrophiles, ils se comportent
comme des éponges capables de capter une importante quantité d’eau
dermique pour combler les espaces intercellulaires. L’acide hyaluronique est un des principaux constituants de la substance fondamentale du derme, il participe également à l’hydratation tissulaire.
Un peu de physiopathologie Le vieillissement cutané a trois origines. • Le vieillissement intrinsèque se traduit par une
diminution de l’épaisseur de la peau. Avec l’âge, les fibres de
collagène commencent à s’altérer et elles diminuent en densité, en
faisant perdre son élasticité au revêtement cutané et en le
fragilisant. Ce type de vieillissement est lié à des anomalies
chromosomiques ou enzymatiques. Il se produit une diminution de la
taille de l’ADN au sein des fibroblastes, qui perdent leur capacité à
se diviser. La diminution de l’activité de certaines enzymes,
impliquées dans la lutte contre les radicaux libres, accélère le
processus de vieillissement. Le fibroblaste est également le siège
d’autres troubles enzymatiques responsables de la dégradation du tissu
conjonctif (augmentation de la collagénase, diminution de l’inhibiteur
des métalloprotéases). • Le vieillissement extrinsèque est lié aux UV, à
la fatigue et au tabac. Contrairement au vieillissement cutané
intrinsèque, il se traduit par une augmentation de l’épaisseur du
derme, puis par une désorganisation des fibres élastiques et une
altération du nombre et des synthèses des kératinocytes.
• Le vieillissement hormonal, contemporain de la ménopause, est lié à une carence en estrogènes. Ces hormones stimulent la prolifération des kératinocytes et la synthèse du collagène et de l’acide hyaluronique. Leur déficit se manifeste au niveau de la peau par une sécheresse intense, une fragilisation et une diminution d’épaisseur. Les mots du conseil Comment expliquer le relâchement cutané et la formation des rides ? Tout commence au niveau de l’épiderme avec une diminution du taux du
sébum, de sueur et du film hydrolipidique. L’attachement à la jonction
derme et épiderme se relâche et s’aplatit, et ce manque de cohésion
aboutit à une perte de fermeté de la peau et à la formation de plis et
de ridules en surface : c’est ainsi que se forment peu à peu les rides
d’expression, les rides profondes et les rides d’affaissement (ptoses
dues à la pesanteur) donnant au visage des contours moins précis.
Au niveau du derme, matelas de soutien de la peau, les capillaires qui apportent les nutriments essentiels se raréfient. Le derme, appauvri en eau et en nutriments, provoque alors une perte de tonicité de la peau. Au niveau du corps, cela se traduit par un relâchement de la face postérieure des bras et de la face interne des cuisses. Quelles sont les bonnes habitudes à prendre ? Les moyens de ralentir le cours du vieillissement cutané commencent
par une bonne gestuelle : un nettoyage quotidien et non agressif de la
peau, un démaquillage soigneux, une hydratation régulière, des soins
spécifiques en cure (masques hydratants et revitalisants, gommages
doux, sérums redynamisants, patchs antifatigue), ainsi qu’une
protection efficace vis-à-vis des rayonnements solaires, du vent et du
froid. Les conditions de vie comportent une bonne hygiène avec la
suppression du tabac et de l’alcool, une alimentation saine, une
oxygénation corporelle (pratique d’un sport) et un sommeil suffisant.
A quel âge peut-on commencer le peeling ? Dès 30 ans, une femme peut commencer à faire un peeling doux qui
enlève les couches superficielles de la peau, lisse la peau et clarifie
le teint. Il est indolore et ne dépasse pas la limite de l’épiderme. Il
utilise, en général, des acides de fruits (AHA), essentiellement
l’acide glycolique et lactique. Renouvelé régulièrement, il permet de
conserver une peau jeune et tonique. Les peelings réalisables à
domicile traitent un vieillissement débutant ou installé, mais il faut
bien respecter les modes opératoires et exclure les peaux sensibles.
Quelles sont les indications du peeling médical ? Les peelings moyens et profonds sont toujours du ressort médical.
Ils sont destinés aux peaux très marquées. Ils utilisent des techniques
agressives (acide trichloracétique ou glycolique plus ou moins
concentré). Le peeling moyen détruit la peau jusqu’à la partie
supérieure du derme, et provoque une brûlure superficielle et des
croûtes pendant quelques jours. Après de tels peelings, il est interdit
d’aller au soleil pendant plusieurs mois. On fait au maximum deux
peelings de ce type dans sa vie.
En quoi consiste la dermabrasion ? Cette technique de meulage de la peau met le derme à nu, et elle se
situe aux confins de la chirurgie. Il s’agit d’une véritable
intervention avec des suites opératoires prolongées de 8 à 15 jours. On
lui préfère de plus en plus le laser erbium ou CO2 ultrapulsé, ou laser
resurfacting .
Comment agissent les fillers ? Le principe des produits de comblement (fillers) est simple : le
creux de la ride est comblé par la mise en place, par voie
sous-cutanée, de collagène ou d’acides hyaluroniques utilisés dans le
comblement des sillons profonds, mais aussi de billes de polymère, de
fils d’or, de graisse autologue (lipofilling). Il existe des produits
biodégradables qui, hormis des problèmes d’intolérance passagers
(hématomes, oedèmes, pigmentation), finissent par se résorber et sont
éliminés par l’organisme. Il s’agit du collagène d’origine animale ou
humaine et des acides hyaluroniques.
... et le Botox ? La toxine botulique bloque de façon réversible la contraction des
muscles. Elle est réservée au traitement des rides verticales
frontales, entre les sourcils (rides du lion), périoculaires (patte
d’oie), des sillons nasogéniens. Les injections de toxine botulique de
type A (Botox) sont utilisées sans dommage, depuis de nombreuses
années, dans des indications neurologiques. La prescription de Vistabel
(seule disponible et autorisée contre le vieillissement cutané) est
réservée aux professionnels habilités à ce type d’injections.
Les produits-conseils • Le premier soin à apporter à une peau marquée par le temps est une hydratation essentielle.
Les nouvelles formulations privilégient les mélanges de tous types
d’hydratants : substances occlusives (hydrocarbures), hygroscopiques
(glycérol, sorbital, urée), polymères hydrophiles de poids moléculaire
élevé (collagène, acide hyaluronique, chitine). Les hydratants de
troisième génération interviennent en régulant le flux hydrique
(association de céramides, d’Agpi et de liposomes). Certaines formules
respectent le biorythme, jour et nuit, de la peau.
• Les alphahydroxyacides (AHA) sont représentés par
les acides malique, citrique, glycolique, lactique. Ce sont des
exfoliants qui éliminent les cellules mortes de l’épiderme et
accélèrent le renouvellement cellulaire, en stimulant la synthèse du
collagène et de l’élastine.
• La vitamine A acide et ses dérivés (rétinol, acide rétinoïque) ont des propriétés similaires avec un effet dépigmentant.
• Les antiradicaux libres sont largement utilisés.
Ce sont tous des antioxydants destinés à protéger les membranes
cellulaires, les acides nucléiques et le tissu conjonctif de l’action
destructrice des radicaux libres. Les plus employés sont les vitamines
C et E, le bêtacarotène, le sélénium, les superoxydes dismutases, les
fla- vonoïdes.
Certaines formules, comme Derm’Intense (Sicobel), associent un
antiradicaux libres à des agents hydratants (camomille d’or + huiles de
noisette et de tournesol).
• Les stimulants cellulaires ont tous un effet
liftant, tenseur, antirides : rétinaldéhyde, adénokine, aminokine,
caféine, OPC de raisin, insaponifiables de soja et d’avocat, actifs «
botox-like » (adénosine, Relaxor Bx Complex), acide hyaluronique et
élastine. Certaines formules, comme la Crème intense antirides
(Sicobel), associent un antiradicaux libres (camomille d’or) à des
agents hydratants (huile de noisette et de tourne- sol).
• Les agents antiglycation (dérivés de silicium,
silanol, extraits de blé, d’orge et d’avoine) sont susceptibles de
prévenir la dégradation des fibres de collagène qui se rigidifient,
sous l’action d’une réaction chimique entre un sucre et une protéine
(la glycation).
• Les acides gras essentiels (AGE), acide
linolénique et gamma-linoléique, regroupés sous le terme général de
vitamine F, sont revitalisants. Ils participent à la reconstitution de
la fonction barrière de la peau et au maintien de son hydratation
(huiles d’argan, de bourrache, d’onagre, de soja).
• Les protecteurs vasculaires (mélilot, ginkgo biloba, ruscus) relancent la microcirculation cutanée et l’apport d’éléments nutritifs essentiels. • Les soins anti-âge fermeté à base d’hormones sexuelles ont laissé la place aux formules à base d’isoflavones de soja (phytoestrogènes), qui freinent la perte de densité de la peau et stimulent la régénération cellulaire chez la femme ménopausée. • Les compléments alimentaires ont aussi leur mot à dire dans la lutte anti-âge. Leur formule repose essentiellement sur l’activité antiradicalaire (bêtacarotène, vitamines C et E, sélénium et zinc). Cette action est complétée par la présence d’acides gras essentiels (AGE), de collagène, de phyto- estrogènes, de protéines et de vitamines B. Certains, plus innovants, font appel au lycopène (extrait de tomate) pour protéger les fibres de collagène et améliorer la densité de l’épiderme, aux oméga 3 pour nourrir et lisser la peau, à des extraits de fruits (raisin, myrtille, melon...), aux plantes (bourrache, thé vert, camomille...), à des produits marins (algues, tourteaux, requins...) ou encore à des complexes d’ac- tifs brevetés. Gammes OEnobiol, Innéov, Imedeen, Arkopharma, Atmaé, Bioscreen, Lierac. NOS PRODUITSOffre Promotionnelle: Ciliquez ICINos coordonnées
EFAS, Capital social : 250.000,00 dirhams - Identification Fiscale, IF:06950233 - Registre de Commerce: 3103 N° patente: 48866091 - Sécurité Sociale CNSS : 7112395 - Agrément d'exportation (EACCE) : 4095
| |
Copyright EFAS© 2006 - EFAS, Leader mondial de l'huile Argan cosmétique - Tous droits réservés. [Design by : argan@menara.ma