Culture et valorisation de l’arganier

Recherches développement sur l’arganier :

L'arganier assure la subsistance de quelques 3 millions de personnes. Malheureusement, en moins d'un siècle plus du tiers de la forêt a disparu et sa densité moyenne est passée de 100 a 30 arbres par hectare. Pourtant, tous les travaux de recherche montrent que l'arganier n'est pas un fossile en voie de disparition mais un arbre d'avenir pour certaines zones arides. Il devient pour cette raison impératif d'améliorer les potentialités de production de l'arganier pour que cet arbre retrouve sa place dans les systèmes agraires de la région. Ce projet va mettre au point un ensemble de technologies pour la valorisation durable des produits de l'arganier par les groupements de femmes de la région.

L'arganier (Argania spinosa (L.) Skeels) est un arbre endémique au Maroc où il constitue la deuxième essence forestière du pays, après le chêne vert et juste avant le thuya. C'est un arbre qui peut vivre de 150 à 200 ans. Il est très résistant à la sécheresse et à la chaleur. L'arganier pousse d'une façon sauvage et en abondance dans les zones arides et semi-arides du sud-ouest marocain, où il joue un rôle irremplaçable dans l'équilibre écologique et dans la préservation de la biodiversité.

Grâce à son système racinaire puissant, il contribue au maintien du sol et permet de lutter contre l'érosion hydrique et éolienne qui menace de désertification une bonne partie de la région. L'arganier présente également un grand intérêt économique car c'est un arbre à usages multiples. Chaque partie de l'arbre est utilisable et elle est une source de revenus ou de nourriture pour l'usager: le bois est utilisé comme combustible, les feuilles et les fruits constituent un fourrage pour les caprins et les camélidés et l'huile extraite de l'amande est utilisée en alimentation humaine, en médecine traditionnelle et comme base de savon. L'arganier assure ainsi la subsistance de quelques 3 millions de personnes. Malheureusement, en moins d'un siècle plus du tiers de la forêt a disparu et sa densité moyenne est passée de 100 a 30 arbres par hectare.

Pourtant, tous les travaux de recherche montrent que l'arganier n'est pas un fossile en voie de disparition mais un arbre d'avenir pour certaines zones arides. Il devient pour cette raison impératif d'améliorer les potentialités de production de l'arganier pour que cet arbre retrouve sa place dans les systèmes agraires de la région.

Les projets de recherche-développement sur la valorisation de l'huile d'argan, ont permis d'améliorer la technologie de production de l'huile, de confirmer certains usages en médecine traditionnelle, d'accroître la durée de conservation de l'huile et d'améliorer son conditionnement, tout en travaillant à la protection de la biodiversité et en apportant aux communautés rurales impliquées des revenus supplémentaires.

Les projets de recherche-développement réalisés ont permis d'améliorer la technologie traditionnelle d'extraction de l'huile d'argan, d'améliorer sa conservation et de mettre au point des méthodes de conditionnement améliorées. Actuellement, l'huile d'argan des coopératives se conserve 24 mois, alors que l'huile extraite par le procédé strictement traditionnel ne se conserve que 6 mois au maximum. L'huile obtenue par les coopératives possède une composition chimique reproductible. L'activité hypocholestérolémiante et hypolipidémiante de l'huile d'argan a été confirmée par des tests cliniques.

C’est ainsi que des coopératives féminines ont été mise en place pour accompagner cette volonté de promouvoir le secteur. Plusieurs femmes des dites coopératives ont été formées, dans le cadre de ces projets, aux différentes méthodes d'extraction et de conditionnement et à l'organisation du travail, créant ainsi à ce jour des centaines d’emplois pour les femmes. Ce qui permis l'amélioration des conditions socio-économiques des femmes et la prise de conscience par les femmes de leurs droits. Elles s'épanouissent et elles sont fières de travailler à la coopérative car elles sont maintenant mieux respectées. Leurs revenus leur permettent de scolariser leurs enfants, d'améliorer leur habitat, de mieux se nourrir, de s'habiller correctement et de se soigner.

Vis à vis des populations avoisinantes, ces femmes sont devenues plus crédibles. Grâce aux cours d'alphabétisation, les femmes ont pris conscience de l'intérêt de savoir lire et écrire. Les directrices des coopératives ont par ailleurs reçu une formation en gestion et en comptabilité, au Maroc et à l'étranger, une formation sur le système juridique des coopératives et une formation sur les nouvelles techniques de marketing. Les techniciennes ont quant à elles reçu des formations sur les techniques d'extraction et de contrôle de qualité par le dosage de l'acidité et de l'indice de peroxyde et sur les techniques de vente.

La régénération de l’arganier peut se faire de différentes manières, mais elle est conditionnée par de nombreux facteurs notamment l’exploitation et le pâturage abusif.

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EFAS, Capital social : 250.000,00 dirhams - Identification Fiscale, IF:06950233 - Registre de Commerce: 3103

N° patente: 48866091 - Sécurité Sociale CNSS : 7112395 - Agrément d'exportation (EACCE) : 4095

         Des femmes rurales qui militent pour améliorer les conditions de vie de leurs familles ainsi que leur statut social, à travers le Travail et l'auto-prise en charge